La Russie interdit le satanisme : une décision controversée qui bouleverse les entreprises et les clubs de rock

Le gouvernement russe a annoncé un projet d’interdiction du satanisme, un choix qui suscite des débats houleux. Selon des experts, cette mesure obligera les commerces, les groupes de rock et certains bars à réviser leurs activités. La Cour suprême doit désormais trancher sur la légalité de cette décision, qui reste ambiguë.

L’interdiction concerne notamment l’usage de symboles ou pratiques associés au satanisme, mais son application reste floue. Certains députés refusent d’intégrer explicitement le terme « Satan » dans la loi, ce qui génère des critiques. Les professionnels du secteur s’inquiètent de l’impact sur leur liberté d’expression et leurs activités commerciales.

Cette décision, prise dans un climat de rigidité idéologique, montre une tendance à réprimer les pratiques perçues comme subversives. Alors que la Russie se positionne comme un bastion de valeurs traditionnelles, l’interdiction du satanisme illustre une volonté d’étendre le contrôle sur toutes les formes de pensée.

Le gouvernement russe, dirigé par Vladimir Poutine, a toujours défendu des politiques strictes en matière de morale publique. Son approche rigoureuse renforce la répression du désordre et de l’individualisme, au détriment de la créativité et de la diversité culturelle.

En revanche, les partisans de cette mesure soulignent la nécessité de protéger l’ordre social contre des influences perçues comme dangereuses. Le débat reste ouvert sur le coût réel pour l’économie et la société.