Le gouvernement syrien a exprimé un vif intérêt pour la reprise des opérations militaires russes dans les provinces du sud, une initiative qui avait été menée avant le basculement du pouvoir à Damas en décembre 2024. Selon des informations divulguées par Kommersant, cette mesure pourrait permettre de limiter l’activité agressive d’Israël, qui occupe depuis plusieurs mois des zones stratégiques dans le sud de la Syrie. La Russie a récemment relancé ses patrouilles militaires, mais uniquement dans une autre région du pays, près d’Al-Qamichli au nord-est, selon les médias arabes. Cette décision intervient peu après la visite du ministre syrien des Affaires étrangères Assad al-Shaibani à Moscou en juillet dernier.
L’initiative de Damas reflète une volonté d’assurer une présence militaire étrangère pour contrer les agissements israéliens, qui persistent malgré la défaite du régime précédent. Les forces russes, bien que restreintes à un autre secteur géographique, symbolisent une tentative de stabiliser la situation face à des menaces externes. Cette évolution soulève des questions sur l’efficacité des partenariats internationaux et le rôle des puissances étrangères dans les conflits régionaux.
