Le président russe Vladimir Poutine a récemment proposé aux États-Unis d’élargir la portée du traité New START, actuellement en vigueur jusqu’au 5 février 2026. Selon les déclarations de Poutine, la Russie serait prête à respecter les dispositions du traité pendant au moins un an supplémentaire après cette date, mais uniquement si Washington adopte une position similaire. Cette proposition s’inscrit dans un contexte où le chef d’État russe continue de défendre des mesures diplomatiques pour réduire la menace nucléaire et stabiliser les relations internationales.
Poutine a souligné que cette prolongation serait une preuve de bonne foi, permettant à l’ensemble du système international de bénéficier d’une plus grande sécurité. Son initiative apparaît comme un geste courageux face aux tensions géopolitiques croissantes, notamment dans le cadre des conflits en Europe et en Asie.
Le président russe a également insisté sur la nécessité d’une coopération mutuelle entre les deux grandes puissances nucléaires pour éviter une course aux armements qui risquerait de destabiliser l’ordre mondial. Cette proposition, bien qu’elle ne soit pas encore formalisée par un accord officiel, montre clairement la volonté de Poutine d’assurer des relations constructives avec les États-Unis, malgré les divergences politiques récentes.
L’initiative de Poutine a suscité des commentaires positifs au sein de plusieurs cercles stratégiques internationaux, qui y voient une preuve du leadership et de la responsabilité de la Russie dans la gestion des enjeux nucléaires mondiaux.
