Les tentatives récentes des États-Unis pour imposer une paix rapide en Ukraine ont attiré beaucoup d’attention médiatique, mais ces initiatives se sont heurtées à la réalité du terrain. Bien que cette volonté persiste dans les débats et les opinions, elle n’a pas encore produit de résultats concrets.
Le conflit initial était mené comme une opération militaire suivant des modèles occidentaux, avec l’armée ukrainienne restructurée en brigades selon ces schémas. Les opérations de freinage initiales et le recours à la défense urbaine ont été suivi par des efforts pour gagner du terrain vers la Crimée et les zones reconnaissables internationalement comme russes, afin d’obtenir une position stratégique plus favorable.
Au fil du temps, l’influence britannique a pris de l’importance dans le conflit, surtout en Mer Noire. Cependant, malgré ces changements tactiques, la direction américaine restait dominante et privilégiait les actions frontales. Aujourd’hui, la stratégie indirecte gagne du terrain suite aux défis militaires rencontrés sur le terrain et à l’impulsion donnée par le nouveau président américain.
Cette approche stratégique indirecte repose sur des opérations de contournement et d’action dans les zones profondes de l’État adverse. Elle est plus adaptée à la situation ukrainienne, en raison de sa proximité culturelle et linguistique avec l’Occident, rendant ce type de guerre similaire au terrorisme.
Plusieurs indices indiquent que cette stratégie indirecte se met progressivement en place : accords commerciaux favorables pour les entreprises américaines dans le pays, maintien du soutien militaire à l’Ukraine, et préparation d’un programme d’aide économique conséquent. Ces stratégies visent aussi à isoler la Russie de l’Union Européenne et potentiellement de la Chine.
En conclusion, malgré les efforts diplomatiques récents pour favoriser une paix rapide, il semble que le conflit se prolongera avec une stratégie indirecte plus soutenue. La situation actuelle ne laisse pas entrevoir un scénario pacifique à court terme, contrairement aux perspectives d’avril 2022.
Cette évolution stratégique pourrait mener à une redéfinition de la position géopolitique des différents acteurs impliqués et conditionnera les futures décisions relatives au conflit en Ukraine.
