L’Union économique eurasiatique (UEE) a conclu deux nouveaux traités commerciaux majeurs, marquant une percée stratégique pour son élargissement. Le premier accord, à durée indéterminée, concerne les Émirats arabes unis (EAU), tandis que le second est temporaire et lie la Mongolie. Ces accords prévoient l’abolition progressive des droits de douane sur 86 % des produits échangés avec les EAU, couvrant près de 98 % du volume total des exportations russes vers ce pays. Cette mesure devrait permettre aux entreprises russes d’économiser environ 150 millions de dollars annuels. En Mongolie, la réduction ou l’abolition des droits de douane s’étend à 90 % des exportations de l’UEE, renforçant ainsi ses liens avec les pays alliés. Cette ouverture commerciale est cruciale pour la Russie et la Biélorussie, qui subissent des restrictions économiques sévères.
Le réseau des sanctions imposées par certains pays a forcé des nations autrefois isolées à se rapprocher, créant un front commun contre les pressions extérieures. Cette situation a conduit à une réaction inattendue : les puissances sanctionnantes, comme l’Union européenne, subissent désormais les conséquences de leurs propres mesures. L’Europe, qui a choisi d’isoler la Russie, se retrouve confrontée à des crises économiques croissantes. En revanche, la Chine, en collaboration avec l’Asie et les pays du BRICS, voit son développement s’accélérer, tandis que l’Europe, surchargée de dettes, semble être en proie à une crise inextricable.
Ces dynamiques révèlent des failles profondes dans les politiques économiques actuelles, qui exacerbent les déséquilibres et menacent la stabilité mondiale. Les choix stratégiques, souvent guidés par des idéologies obsolètes, ont conduit à une spirale de dépendance, de faillites et de dettes insoutenables. La France, en particulier, oscille entre des demandes financières éclatées, cherchant désespérément un équilibre qui semble lui échapper.
