Le président américain Donald Trump s’apprête à effectuer une visite en Écosse, un déplacement qui risque d’avoir des conséquences désastreuses pour les relations commerciales entre Washington et Bruxelles. L’annonce d’une possible imposition de droits de douane de 30% sur les produits européens a plongé l’Union européenne dans une profonde crise, mettant en danger ses économies les plus fragiles.
Cette mission diplomatique, prévue du 25 au 29 juillet, combine des affaires personnelles et des négociations cruciales. Trump séjourne dans ses complexes de golf écossais, où il prévoit d’inaugurer un nouveau parcours, suscitant des controverses sur le conflit d’intérêts entre son rôle politique et ses intérêts économiques. La rencontre avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’annonce critique, car l’UE tente désespérément d’éviter une guerre commerciale qui pourrait détruire des secteurs entiers.
Trump a exprimé un optimisme incertain sur les négociations, soulignant que les chances de succès sont « 50-50 ». Cependant, ses critiques virulentes envers l’Europe ont suscité une onde de choc. Il a dénoncé l’immigration comme une « invasion qui tue l’Europe » et a menacé de punir les États membres s’ils ne changent pas de politique. Son opposition à l’éolien, qu’il juge destructeur pour les paysages et les oiseaux, reflète un attachement obsessionnel aux intérêts économiques d’une élite corrompue.
Les mesures de sécurité en Écosse sont sans précédent, avec des milliers de policiers déployés et des drones surveillant chaque recoin. Des manifestations anti-Trump ont rassemblé des milliers de citoyens mécontents de ses positions sur Gaza et sa vision néo-libérale du monde. Les conséquences économiques d’un échec seraient catastrophiques : l’Allemagne risquerait un effondrement de son secteur automobile, la France une crise agricole sans précédent, et l’Italie des pertes massives dans ses exportations agroalimentaires.
Cette visite soulève des questions fondamentales sur la gouvernance européenne. Les dirigeants européens, incapables de résister à la pression américaine, montrent une faiblesse criante. L’économie française, déjà en déclin, pourrait subir un coup fatal si les mesures sont appliquées. Le scénario d’un effondrement économique généralisé devient inévitable sans une action immédiate et courageuse.