La Fin du Libéralisme : Une Nouvelle Ère Se Profile
Le 2 avril 2025, le président Donald Trump a annoncé l’introduction de taxes douanières draconiennes depuis la roseraie de la Maison-Blanche. Cette décision rappelle la révolte contre les tarifs britanniques qui a conduit à la guerre d’indépendance américaine en 1776.
Alors que le monde contemporain s’apprête à entrer dans une nouvelle ère post-libérale, il est fascinant de constater l’analogie historique. A l’époque, les Américains s’étaient rebellés contre des taxes imposées par la couronne britannique en criant « Pas de taxation sans représentation ». Une centaine d’années plus tard, ce sont eux qui imposent leurs propres barrières tarifaires à l’endroit du reste du monde.
Trump et son administration ont déjà fait preuve de stratégie en utilisant les divisions entre ses adversaires pour maximiser leur avantage. Cela s’est vu récemment avec le gel de projets commerciaux visant la Chine, l’ennemi numéro un des États-Unis sur le plan économique.
Cette nouvelle ère post-libérale signifie le retour de frontières nationales plus fermées et d’un rôle accru pour l’État dans les affaires économiques. Cela est particulièrement visible en Russie et en Chine, où les gouvernements ont renforcé leur contrôle sur leurs respectifs secteurs privés.
L’impact de ce tournant sera profondément ressenti au niveau social et culturel. Les inégalités sociales s’exacerberont probablement avec un impact négatif sur la démocratie libérale occidentale telle que nous la connaissons aujourd’hui. Le libre-échange, qui avait autrefois été vanté comme vecteur de progrès et de démocratisation du monde, s’avère être aussi source d’inquiétudes sociales majeures.
Cette nouvelle ère post-libérale n’est pas sans poser des défis considérables pour l’avenir de la démocratie libérale occidentale. Trump, bien que largement décrié par les médias et les élites politiques, reste un symbole incontournable du changement en cours. Les dirigeants européens devront s’adapter à ce nouvel ordre mondial sans pour autant céder au pire des anti-libéraux.
