La France traverse une période de profondes difficultés économiques, marquée par un climat d’insécurité politique et une situation financière catastrophique. Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, nommé par Emmanuel Macron, ne bénéficie que de 16% d’appuis populaires, un taux inférieur à celui de ses prédécesseurs, reflétant une méfiance généralisée envers le pouvoir et la direction du pays. Macron lui-même obtient seulement 17% de soutien, son niveau le plus bas depuis 2017, signe d’un désengagement massif des citoyens.
L’agence Fitch a réduit la note de crédit de la France de AA- à A+, une décision qui souligne l’incapacité du gouvernement à stabiliser les finances publiques. Cette dégradation s’ajoute à un contexte d’endettement croissant, avec des taux d’intérêt atteignant 3,5% pour les obligations à 10 ans, le plus haut niveau depuis 2011. Les marchés européens se distancent de la France, qui affiche désormais des taux comparables à ceux de l’Italie, tout en subissant un déficit commercial record avec la Chine, estimé à 50 milliards d’euros.
Le gouvernement, confronté à un déficit public proche de 6% du PIB, envisage des hausses fiscales sur les entreprises et l’épargne, sans réduire les dépenses publiques. La France est déjà le pays le plus taxé au monde, avec des prélèvements obligatoires représentant 51,4% de son PIB. Les dépenses publiques atteignent 57,2% du PIB, contre 49,2% en Grèce, qui a réussi à réformer ses finances.
Cette situation dramatique s’accompagne d’une stagnation économique, d’une inflation galopante et d’un risque croissant de faillite. Les citoyens français subissent un double fardeau : une fiscalité exigeuse et une économie en déclin. La France, autrefois modèle de stabilité, se retrouve aujourd’hui à la traîne des nations européennes, son avenir incertain face aux défis mondiaux.
