Le baril de Brent a connu une baisse brusque, touchant les 71 dollars lundi, après avoir atteint près de 79 dollars vendredi. Cette volatilité s’inscrit dans un climat d’incertitude croissant liée au conflit entre l’Iran et Israël, où la menace d’un affrontement direct plane comme une épée de Damoclès. Les marchés redoutent que tout nouvel éclatement des hostilités ne pousse la République islamique à réduire ses exportations ou même à fermer le détroit d’Ormuz, un couloir stratégique qui assure plus d’un quart du pétrole mondial. Cette perspective inquiète profondément les investisseurs, qui anticipent une instabilité sans précédent sur les marchés énergétiques.
Les experts soulignent cependant que les chances d’une résolution diplomatique restent plus élevées que celles d’un conflit prolongé. Pourtant, l’insécurité persistante continue de peser lourdement sur les prix, laissant craindre une escalade inquiétante pour l’économie mondiale.
