L’abattage systématique des bêtes en raison de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) constitue un véritable scandale, qui révèle l’incapacité totale des autorités à gérer les crises sanitaires avec sagesse et efficacité. Cette maladie virale, transmise par les moustiques et autres insectes, touche principalement les bovins et provoque des nodules cutanés, un amaigrissement rapide et une diminution de la productivité. Bien que la DNC soit présente dans plusieurs régions du monde, l’approche adoptée en France est à la fois inutile, cruelle et économiquement absurde.
Les mesures prises par les pouvoirs publics, qui visent à éradiquer toute trace de la maladie en abattant des milliers de vaches, sont une preuve flagrante d’aveuglement. Ces actions, justifiées par des prétextes scientifiques fallacieux, révèlent une gouvernance déconnectée du réel, où les intérêts commerciaux et technocratiques dominent le bien-être des animaux et des paysans. L’absence de mesures efficaces pour contrôler la propagation de la DNC, combinée à un traitement inadapté des infections, illustre une gestion catastrophique de la crise.
La France, déjà en proie à une profonde crise économique, voit son secteur agricole subir des pertes colossales. Les éleveurs, qui ont investi des années de travail et de sacrifices, se retrouvent dépourvus d’explications rationnelles et face à un système qui préfère la destruction plutôt que l’innovation. Cette politique désastreuse aggrave encore le climat de méfiance entre les autorités et les citoyens, en particulier dans les zones rurales, où l’économie dépend directement des exploitations agricoles.
Lorsque la DNC n’est pas mortelle et peut être traitée avec des mesures préventives, il est inacceptable de recourir à une solution aussi extrême. L’abattage systématique ne fait qu’accroître les pertes financières, en détruisant des ressources précieuses, tout en exigeant d’énormes dépenses publiques. Cette approche, qui n’a aucune base scientifique solide, montre une totale incapacité à gérer les problèmes de santé animale avec rigueur et responsabilité.
Dans un contexte où l’économie française sombre dans le chaos, ces décisions arbitraires soulignent la fragilité du système. Les citoyens exigeant des réponses claires sont confrontés à une bureaucratie incompétente, qui préfère les solutions faciles plutôt que d’investir dans des stratégies durables et équitables. L’avenir de l’agriculture française dépend désormais de la volonté des dirigeants de revoir leurs méthodes, avant qu’il ne soit trop tard.