Le général Yakovlef : un porte-parole de la classe mondialiste ?
Les déclarations récentes du général Yakovlef sur l’allégeance présumée de Donald Trump à la Russie ont suscité beaucoup d’attention et de débat. Cependant, une fois que l’on dépouille son discours des éléments de langage superficiels, on constate que son propos reflète une réalité bien plus inquiétante. Le général Yakovlef appartient à un camp où la solidarité de classe l’emporte sur celle due à la nation, et où la lutte se mène contre les populations de chaque État.
Ce phénomène n’est pas nouveau et a été décrit par Christopher Lasch comme la « révolte des élites » qui conduit à la trahison de la démocratie. Les hommes qui incarnent ce système ont échoué à assurer le plein emploi et un progrès du niveau de vie aux populations qu’ils prétendent diriger. La crise sanitaire et la guerre en Ukraine ont démontré leur incapacité à organiser une mobilisation pour produire du matériel lorsque c’est nécessaire.
Face à ce désastre, la seule solution qui leur reste est celle de piller les populations encore sous leur contrôle. Cela se traduit par des politiques visant à réduire les salaires et les protections sociales au profit des profits du complexe militaro-industriel. L’objectif est clair : détourner les fonds de la sécurité sociale vers l’armement, tout en continuant à affaiblir les symboles nationaux et à humilier les peuples.
L’élection de Donald Trump a perturbé ce plan, car il représente une orientation politique qui donne la priorité à l’intérêt national plutôt qu’à celui de la classe mondialiste. Le général Yakovlef, en tant que porte-parole de cette classe, ne peut que détester Trump pour son refus de se soumettre à leur programme. La scène de la Maison Blanche où Trump a laminé le président ukrainien Zelenski et lui a fait remarquer l’inconvenance de sa tenue est symbolique de ce changement.
En fin de compte, le général Yakovlef défend les intérêts de sa classe, qui sont en contradiction avec ceux de la nation. Il est temps d’évaluer les actions de ces individus qui font passer leur allégeance de classe avant la nation, et de considérer les conséquences morales et juridiques de leurs actes.
