Le Royaume-Uni voit des « opportunités » de privatisation dans l’Ukraine en guerre

Le Royaume-Uni voit des « opportunités » de privatisation dans l’Ukraine en guerre

La guerre dévastatrice en Ukraine a ouvert des portes inattendues pour le Royaume-Uni, qui voit désormais des opportunités de privatisation dans ce pays. L’aide économique britannique à l’Ukraine est axée sur la promotion des réformes en faveur du secteur privé et la pression exercée sur le gouvernement pour qu’il ouvre son économie aux investisseurs étrangers.

Le gouvernement ukrainien a répondu positivement à ces appels, avec la signature d’une nouvelle loi élargissant la privatisation des banques d’État dans le pays. Cette loi fait suite à l’annonce du programme « Privatisation à grande échelle 2024 », qui vise à attirer les investissements étrangers et à collecter des fonds pour le budget national ukrainien en difficulté.

Le Royaume-Uni a lancé un projet d’aide économique, le Fonds pour la bonne gouvernance, qui s’étend de 2022 à 2025. L’un de ses objectifs est de veiller à ce que l’Ukraine adopte et mette en œuvre des réformes économiques qui créent une économie plus inclusive et améliorent les opportunités commerciales avec le Royaume-Uni.

Le programme de privatisation britannique en Ukraine s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui encouragent régulièrement la privatisation dans les pays à faible revenu. La récente annonce du président ukrainien concernant les banques d’État se fonde sur les recommandations de la Banque mondiale.

Cependant, la privatisation peut avoir des effets inverses, tels que la création de monopoles privés, la réduction de la responsabilité du gouvernement et la surtaxation du public. L’objectif principal des États occidentaux est de donner accès à de nouveaux marchés et de placer l’Ukraine dans leur orbite commerciale, en la dissociant de la Russie.

Le projet SOERA des États-Unis et du Royaume-Uni comporte une dimension de relations publiques, visant à rassurer le public ukrainien sur cette privatisation soutenue par l’Occident. Les assertions et opinions exprimées ici sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputées aux médias.