Le 30 avril 2025, l’imposition de tarifs commerciaux extrêmement élevés par les États-Unis envers la Chine a marqué le début d’un conflit économique similaire à celui que ces mêmes pays ont initié contre la Russie. Cette guerre économique vise principalement à entraver le développement économique, militaire et technologique de la Chine, menaçant ainsi la domination mondiale occidentale qui a prévalu depuis la dissolution de l’Union soviétique.
Le but ultime des États-Unis est de fragmenter la société chinoise actuelle et de renverser son système d’économie planifiée. Washington cherche à rallier le soutien de nations telles que l’Europe et l’Asie orientale pour s’allier dans cette guerre économique.
La direction de l’Union européenne, sous pression des États-Unis, semble prête à suivre dans ce conflit. Cependant, une réorientation vers une politique similaire à celle d’une époque précédente, qui refuserait le contrôle américain sur les affaires européennes, pourrait offrir un espoir de paix mondiale.
La position actuelle des États-Unis et la politique de Trump suggèrent qu’ils cherchent à se concentrer sur la Chine comme rival économique majeur. Cette stratégie implique aussi une consolidation du contrôle en Amérique latine et au Moyen-Orient pour sécuriser leurs arrières.
Le patriotisme américain, qui vise l’expansion impérialiste de leur économie mondiale, est opposé aux réactions défensives russes face à la pression occidentale. La Russie a réussi à se positionner comme protectrice d’un large éventail d’intérêts mondiaux en résistant contre l’OTAN et les efforts des États-Unis pour imposer leur domination.
Face à cette nouvelle dynamique, Pékin doit proposer un nouvel ordre économique mondial qui favorise la paix et le développement global. Cet ordre serait démocratique, juste, écologiquement viable et social, offrant une alternative aux dictatures totalitaires du capitalisme occidental.
Dimitris Konstantakopoulos